Rêve n°20
Mon frère et moi étions dans un pays arabe. Avec beaucoup de personnes, nous étions à la guerre. Les assauts se passaient principalement dans les villes. Plus nous tuions, plus nous avions de bonus tels que des missiles auto-guidés, ou même des mitrailleuses.
Mon frère était un peu chercheur, tous les plans qu'il trouvait avaient un second sens. Il suffisait de mettre le plan sur une lumière pour y voir de nouveaux chemins. Par la suite, il m'a montré des cartes qui ne représentaient que des lieux inexistants. Des personnes avaient créé des cartes, pour faire passer des messages avec du codage. En effet, les routes sur les cartes représentaient des lettres ce qui, à la fin donnait un mot, une phrase ou même des indications.
À chaque moment nous avions peur de se faire tuer, c'était la guerre. Chaque personne était munie d'un téléphone pour appeler du renfort. Ainsi tout le monde devait en appeler et les envoyer voir ma mère. Une fois l'escouade finie dans la ville, un hélicoptère se posa sur une place et tout le monde monta à bord. Pour une raison qui m'a été inconnu, le pilote de l'hélicoptère volait à ras du sol, et par moment il se prenait des murs et même un pont de pierre. L'hélicoptère commençait à fumer. J'ai décidé de sauter de l'avion pour envoyer un message à tous les passagers en leur disant de sauter de l'hélicoptère. Mais je n'ai pas eu le temps et l'hélicoptère explosa, avec mon frère. J'ai couru le plus vite possible pour soigner les personnes que je pouvais. Je ne trouvais pas mon frère mais je continuais de sauver les personnes qui se rapprochaient petit à petit de la mort. Il y a un court temps qui nous permettait de les soigner. Puis j'ai découvert le corps de mon frère. Je criais de rage. Quand soudain une personne que j'avais sauvé un peu plus tôt, m'a dit "On peut toujours le réanimer". Et cela je l'avais oublié. Car une fois le temps écoulé pour soigner une personne, vient un temps pour les réanimer. Cela prend beaucoup de temps. Une fois qu'ils sont réanimés, leur corps disparaissaient. Et une trace de ces derniers restait sur le sol avec un décompte variant de quelques minutes à quelques heures pour que l'avion de réanimation nous renvoie les corps.